Ce T.P. sert à jeter les bases des statistiques descriptives. Il met en place les notions nécessaires à la compréhension des tests d'hypothèses de la fin du cours. Le but est donc de faire prendre conscience aux étudiants de l'importance capitale de cette matière. Contexte expérimental
À la demande de la Région Wallonne, une étude est menée afin de vérifier que les chauves-souris de l'espèce Grand Rhinolophe ne sont pas affectées par l'implantation d'une industrie polluante (pollution au plomb) à proximité de leur habitat.
Une recherche bibliographique a été réalisée et voici les résultats obtenus :
Pelage roussâtre sur le dos de l'adulte et plus gris chez le jeune. Face ventrale gris-blanc à blanc-jaunâtre.
Il s'agit du plus grand rhinolophe européen.
Il chasse dans les endroits boisés, le long des falaises, ou dans les jardins. Le vol est lent, papillonnant, avec de brèves glissades, à faible hauteur (de 30 cm à 3 m au-dessus du sol). Il se nourrit de grosses proies comme les papillons nocturnes et les coléoptères.
Cette espèce sédentaire atteint sa limite géographique nord approximativement au sillon Sambre et Meuse. Les déplacements entre les gîtes d'hiver et d'été dépassent rarement les 30 km.
Pour la reproduction, le grand rhinolophe a besoin de gîtes volumineux (plus de 100 m3) qu'il peut atteindre en vol direct et dans lesquels il peut évoluer facilement. Les colonies de reproduction peuvent atteindre plusieurs centaines d'individus qui se tiennent généralement à distance les uns des autres. Cette espèce est très souvent associée au vespertilion à oreilles échancrées.
Pour l'hivernage, il choisit des abris souterrains dont la température ambiante se situe entre 7 et 11°C. Il est extrêmement sensible aux dérangements.